Les enchanteurs du Nouveau Monde

ou comment passer plus de temps à observer la vie plutôt que de la vivre.

Quel podcast spirituel écouterez-vous aujourd’hui ?
Quel tuto suivrez-vous ?
Quelle carte sera tirée pour vous ?
Quel nouvel influenceur spirituel suivrez-vous ?
Ou en êtes-vous dans votre développement spirituel ? Ne vous faut-il pas vous inscrire au dernier stage tout fraîchement inventé ?

Et surtout, à qui laisserez-vous encore un semblant d’accès à votre temple intérieur ?

Pour répondre à toutes ces questions peut-être vous faut-il vous écarter un temps de tout ce brouhaha « spirituel » incessant.
Ces questions, viennent certainement poser de nouveaux points d’interrogations sur vos questionnements intérieurs. Non pas qu’il soit mauvais de chercher à évoluer, bien au contraire, là se trouve tout le sens de votre vie. Mais êtes-vous dans une démarche d’évolution intime et autonome, ou vous êtes-vous coincé(e) dans une forme de dépendance apparemment bénéfique ?

Penchons-nous un peu plus sur la question.

Pour cela, utilisons un contexte où le silence, première clé d’accès à votre temple intérieur, vous offrira un début de réponse.

Lorsque que vous êtes en balade dans la nature, c’est un contexte qui est propice au retour à soi, à l’accès au silence, loin des bruits, des tumultes extérieurs, et qui ouvre les portes de votre propre silence intérieur.

Choisissons une balade en forêt, par un beau jour de printemps où la nature, après s’être endormie, s’éveille et laisse apercevoir de nouvelles couleurs.
Vous êtes alors seul(e), en promenade sur un petit sentier de forêt. Vous regardez les fleurs qui poussent le long de ce sentier. Vous avancez, émerveillé(e) et curieux(se) de rencontrer ce nouveau cycle de la nature qui s’offre devant vous.

Fermez les yeux et visualisez-vous avancer au sein de cette forêt, regardant autour de vous.

Comment faites-vous pour avancer sur ce joli sentier printanier ?

Voyez-vous des panneaux qui vous disent de sentir d’abord un bouton d’or sur le côté gauche du sentier, puis de cueillir une pâquerette à droite de ce sentier ?
Et si vous aviez plutôt envie de prendre un joli caillou qui brille devant vos pieds ? Pouvez-vous le prendre, ou devez-vous attendre que quelque chose d’extérieur vous dise de le prendre ? Est-ce le moment ?

Continuons la promenade. Fermez toujours les yeux et avancez selon votre grès. Sentez les odeurs qui vous viennent jusqu’au bord de vos narines lorsque vous visualisez cette belle forêt.
Écoutez les doux bruits de la nature, autour de vous.
Sentez la chaleur printanière qui commence à effleurer vos joues.
Observez comment vous vous êtes habillé(e) en ce temps de redoux.
Continuez à avancer.

Et puis, en continuant votre balade, au loin, vous apercevez un animal. Vous ne le voyez pas très bien, il est assez flou. Instinctivement, vous prenez la paire de jumelles dans votre sac à dos. Vous regardez et discernez précisément l’animal qui se trouve au bout du chemin, c’est un joli chevreuil !
A cet instant précis de la promenade, auriez-vous eu le réflexe de regarder l’animal au travers des jumelles d’un autre promeneur, ou au travers de vos propres jumelles ?

Continuons encore la promenade un peu plus loin.
Vous marchez plus longuement. Vous vous apercevez au bout d’un certain temps que vos chaussures de randonnée ont serré un peu fort votre pied gauche. Le dessus de votre pied chauffe et sous sentez que cette zone gonfle un peu.
Instinctivement, vous vous arrêtez pour desserrer votre chaussure gauche.
A ce moment-là, pourquoi n’avez-vous pas desserré les lacets de votre chaussure droite ? Vous êtes-vous posé la question ou avez-vous suivi les réponses de votre corps physique ?

Asseyez-vous. Et arrêtons nous sur ce beau chemin de promenade. Prenez le temps de respirer et de contempler. Cela vous aidera à vous recentrer et à mieux vous sentir relié(e) à ce qui vous porte sur ce chemin et à ce qui vous retient. Peut-être voulez-vous ajouter ici un petit mantra, un simple mot, une respiration plus attentive ou une prière avant de repartir sur vos pas.

Reprenons ce sentier ensemble pour le retour, si vous le voulez-bien, afin de rentrer. Rentrer un peu plus en profondeur. Un peu plus à l’intérieur.
Et arrêtons-nous uniquement sur les points essentiels qui apporteront des réponses aux questions. Non pas des réponses théoriques car vous avez votre libre-arbitre, mais au moins un début d’éclaircissement qui mènera au discernement pour chacun. Chaque être est unique. Chacun à sa réponse, ses choix à faire.

Alors, rebroussons chemin.
⁃ Vous vous êtes arrêté(e) avant de repartir et faire demi-tour sur un chemin plus intérieur : la prière et la respiration consciente en sont l’accès.
⁃ Vous avez eu mal au pied gauche et l’avez soulagé : le meilleur pendule, c’est votre corps physique, vos ressentis personnels.
⁃ Vous avez eu besoin de voir plus précisément quelque chose qui était un peu plus loin sur votre chemin : les jumelles du futur, la carte du jour, la boule de voyance, ce sont vos yeux et votre cœur. Seuls eux ont connaissance de ce qui vous est bénéfique et de ce qui le sera.
⁃ Vous avez pu avancer à votre grès, en vous appuyant sur vos cinq sens, votre « -nouveau massage intuitif bien-être de reconnexion à la déesse oubliée que vous êtes- » : c’est l’instant présent, le « Je suis » ici et maintenant, là, le point qui se verticalise en la Terre et le Ciel. Vous et ce qui se passe autour de vous et en vous à la fois.
⁃ Vous avez choisi de ramasser un joli caillou. Vous avez bien fait ! Qui sème les graines dans votre vie ? Vous, ou quelqu’un d’autre ? A qui donnez-vous le plus de pouvoir ? A ce qui vous attire, ce qui vous fait vibrer, ou au dernier influenceur spirituel qui vous dicte ce que vous devez être et penser ?
⁃ Vous avez peut-être choisi de fermer les yeux pour visualiser ce texte l’espace d’un instant. Le silence a été votre meilleur allié pour créer ce cheminement intérieur.
⁃ Vous avez peut-être aussi choisi de sauter plusieurs passages de ce texte car rien ne vous a obligé à le lire en entier : exercez votre déconditionnement dès que vous le pouvez.

Vous seul avez accès à votre temple intérieur. Personne ne peut vous offrir la clé. C’est vous qui la forgez au fil de vos expériences, par votre volonté, par votre foi. Et alors s’ouvrira la porte du temple que vous cherchiez tant (et que vous portez en vous).
Contemplez. Cette action de présence emplie de gratitude vous offrira les synchronicités et les opportunités nécessaires, au juste moment.

le 15/02/2024

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